Les internautes commencent à ouvrir les yeux : Internet, le cloud, Facebook et les smartphones, tout ça a un impact environnemental conséquent. On a appris en 2017 que le web représentait à lui seul une dépense énergétique totale comparable à celle de plusieurs pays occidentaux. L’électricité consommée par les services en ligne, infrastructures réseaux, data centers et appareils connectés, représente environ 10 % du total produit sur la planète. Ce chiffre est amené à doubler et même tripler dans les années à venir…
Impact environnemental du web : état des lieux
Si vous n’avez pas encore pris connaissance des problèmes environnementaux liés au web et aux nouvelles technologies de l’information, je vous propose un bref état des lieux. (Par contre, si vous êtes déjà bien briefé(e) sur le sujet, je vous conseille de passer directement au paragraphe « Bonnes pratiques » afin d’obtenir des recommandations concrètes)
Retoqués par Greenpeace, quelques géants du web se sont tournés récemment vers « l’énergie verte » (principalement le solaire) pour faire fonctionner leurs immenses data centers. Mais ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. Le net, c’est un réseau physique gargantuesque, dont la plus grande partie fonctionnera encore longtemps aux énergies fossiles.

Un data center (lieu de stockage de données numériques)
Et n’oublions pas que l’énergie 100 % renouvelable n’existe pas. La fabrication de panneaux solaires représente une dépense importante en pétrole et matières premières… de plus, il faut les remplacer régulièrement. Quant à la fabrication et l’entretien des infrastructures réseaux et des appareils connectés, ils impliquent toujours un impact écologique et humain conséquents.
Donc, chaque fois que nous postons sur un réseau social, regardons une vidéo en streaming ou jouons à un jeu en ligne, nous participons à cette gabegie. Une simple requête sur votre moteur de recherche implique un impact environnemental non négligeable. Or, plus nous dépensons de ressources et d’énergie via le net, plus nous contribuons à accroître la demande de croissance du réseau. Celui-ci ne cesse d’être plus étendu, d’accueillir et de véhiculer plus de données… et de consommer davantage de ressources et d’énergie.
Bonnes pratiques pour réduire votre impact environnemental lié au web
Alors que pouvons-nous faire concrètement, à notre petite échelle ? Pour commencer, chacun d’entre nous peut se comporter de manière plus responsable. De quelle manière ? En réduisant sa consommation de services web et en diminuant son impact écologique lié aux technologies numériques.
Voici les 10 clés pour vous y aider :
1/ Limiter le nombre d’appareils connectés
Vous faites peut-être partie de ces gens qui possèdent un ordinateur de bureau ET un ordinateur portable – moins puissant, mais plus pratique. Et puis un smartphone, évidemment (qui n’a pas de smartphone de nos jours ?) Ah, et puis une tablette pour pouvoir jouer à des petits jeux le soir avant de s’endormir. Sans oublier cette autre tablette spéciale pour la cuisine, qu’on vous a offerte à Noël (ou était-ce pour votre anniversaire ?) – mais si, vous savez bien, celle qui vous sert uniquement pour consulter une recette, de temps en temps. Et puis bon, pas de panique, hein : si tout ça tombe en panne en même temps, vous pouvez toujours naviguer sur votre bonne vieille télé HD…
Plus sérieusement, vous êtes sans doute loin de ce cas extrême… Mais ne trouvez-vous pas que vous êtes un peu suréquipé(e) ? Un ou deux appareils connectés par personne, c’est amplement suffisant. D’autant que chacun de ces produits comporte son lot de métaux rares, impossibles à recycler. Et que la plupart d’entre eux ont été fabriqués au moins en partie par des gamins… Avant d’être amenés chez nous par des supertankers, puis des camions, puis votre voiture ou l’utilitaire du type qui vous l’a livré.
Bref, pourquoi ne pas revendre tous vos appareils inutiles (ceux que vous n’utilisez presque jamais), afin de leur donner une seconde vie, plus utile et moins « redondante » ?
2/ Éviter les comportements addictifs liés au net
Honnêtement, ça vous arrive souvent de passer des heures et des heures sur des réseaux sociaux, des jeux en ligne ou des sites de streaming vidéo ? Je vous parle en connaissance de cause, car j’ai beaucoup pratiqué moi-même, avant de sérieusement lever le pied. Car de tels comportements contribuent à fortement à l’impact environnemental lié au web…
Une ou deux vidéos par jour, c’est amplement suffisant… au-delà, en général, on n’y prend plus plaisir. Pareil pour les jeux et les réseaux sociaux : passé 15 à 30 minutes, ces activités ne sont plus vraiment divertissantes… elles deviennent même, dans la plupart des cas, désespérantes.
On peut souvent remplacer de tels comportements addictifs par un peu de lecture, du sport ou une soirée entre potes ou encore consacrer tout ce temps pour faire avancer des projets qui nous tiennent à cœur…
3/ Maîtriser l’envoi, la réception et le stockage de vos mails
A la maison ou au boulot, on dispose tous d’une boîte mail. Quand ce n’est pas deux ou plus. Toutes ces données stockées représentent aussi une dépense d’énergie et de ressources au sein des data centers… Pensez à nettoyer régulièrement vos mails (y compris dans vos éléments envoyés, qu’on oublie souvent), à vous désabonner des newsletters que vous ne suivez plus et à vous protéger des indésirables. Archivez uniquement les messages qui méritent de l’être. Téléchargez les documents importants sur votre disque dur, puis supprimez-les de votre boîte mail. Et bien sûr, videz régulièrement votre corbeille.
Au final, vos dossiers de mails reçus et envoyés devraient être vide ou presque et vous pourriez avoir quelques mails en archives – c’est tout. Bon, si vous n’avez jamais vraiment mis d’ordre dans votre boîte, il faudra peut-être compter plus d’une heure pour venir à bout de cette réorganisation. Mais vous verrez, ça vaut le coup : une boîte mail clean est beaucoup plus agréable à utiliser ! Ensuite, il suffit de la maintenir en état, ce qui n’a rien de compliqué.
Voici quelque autres conseils incontournables concernant les mails :
- Les pièces jointes contribuent fortement à augmenter la demande en débit et en stockage. Autrement dit, elles jouent un rôle important dans l’impact environnemental d’internet. Par conséquent, évitez de conserver ou d’envoyer de grosses pièces jointes. Ce sont elles qui représentent le plus de dépenses inutiles. Sélectionnez uniquement les bons destinataires. De même, il est inutile de joindre la PJ en réponse à l’expéditeur de celle-ci 😉
- Lorsque vous répondez à un mail, la plupart des boîtes mails reprennent dans le corps du message l’historique de votre conversation. Ce n’est pas toujours pertinent. Pensez donc à « nettoyer » vos mails de l’historique inutile avant de les envoyer, cela vous permettra de gagner en clarté tout en limitant la taille de vos messages. (Généralement, vous pouvez même désactiver cette option dans votre logiciel de mail.)
- Si un échange se prolonge au-delà de 3 mails sur un même sujet, celui-ci est sans doute trop complexe ou ambigu pour être traité efficacement à l’écrit. Dans un tel cas, il vaut mieux organiser une rencontre ou appeler votre interlocuteur pour en parler avec lui. Cette démarche vous permettra généralement de clarifier les choses et de gagner un temps précieux…
- Quand vous passez une commande, ouvrez un compte ou souscrivez à un abonnement, pensez toujours à cocher ou décocher les cases pour ne pas recevoir de mails commerciaux ou de newsletters non désirées.
- Limitez le nombre de vos boîtes mail. Concrètement, une boîte pro et une boîte perso suffisent. Car oui, il est en général possible de fermer une boîte mail dont vous n’avez plus l’usage ! Bien entendu, avant de le faire, pensez bien à prévenir TOUS vos contacts et à changer d’adresse sur TOUS vos profils de site, chaque fois que celle-ci était renseignée. Une fois ceci fait, je conseillerais d’attendre une année complète avant de fermer définitivement la boîte mail concernée. Vous pourrez ainsi prévenir tous les sites ou contacts que vous auriez pu oublier, avant de couper une bonne fois pour toutes ce point d’accès.
4/ Contrôler sa présence sur les réseaux sociaux
Là encore, est-ce que ça vaut vraiment le coup d’être à la fois sur Facebook ET Twitter ET Instagram ET Snapchat ?… Pas mal de gens dans mon entourage sont sur plus de 2 réseaux sociaux. C’est beaucoup trop à mon avis… Un seul, ou deux grand maximum, suffisent à se tenir informé sur les sujets qui nous intéressent et à garder le contact avec nos amis. (pour ma part, j’ai choisi Diaspora* pour la mentalité du site et Facebook parce que… tous les gens que je connais y sont !)
Et de la même façon que nos parents nous disaient de « tourner sept fois la langue dans la bouche avant de parler », il serait bon de se questionner sur la pertinence de ce que l’on va dire avant de poster ou commenter. Rappelez-vous que tous vos likes, posts et comms sont stockés sans limite de temps préétablie sur des serveurs à l’autre bout de la planète… Bref, il vaut mieux que vos contenus en vaillent la peine.
Alors, vos contacts ont-ils vraiment besoin de voir cette énième photo de chat ? Le commentaire que vous vous apprêtez à faire n’a-t-il pas déjà été formulé plus haut ? Et ne va-t-il pas vexer inutilement quelqu’un ? Des fois, il vaut mieux juste s’abstenir. D’ailleurs, en sélectionnant ce que vous dites (c’est-à-dire en privilégiant la qualité plutôt que la quantité), il y a des chances qu’on vous prenne davantage au sérieux et que vos contacts vous suivent avec plus d’attention 😉
Notez enfin qu’il est possible et même conseillé, de nettoyer régulièrement, comme on l’a vu pour vos boîtes mails, vos vieux posts, photos et conversations (y compris dans les logiciels de messagerie liés aux réseaux sociaux, type Messenger ou autres).
5/ Préférer un stockage physique local au cloud
Réfléchissez aussi avant de stocker vos fichiers et autres données personnelles sur un serveur distant (grâce à des services comme dropbox ou google drive, etc.) Cela implique notamment beaucoup d’espace et d’énergie dédiés à sécuriser et rendre disponibles vos données 24 heures sur 24. De même, il n’est pas toujours pertinent d’accéder à des fichiers stockés sur le web alors que vous pourriez les garder sur un disque dur ou une clé USB, éteints et déconnectés la plupart du temps. Si certaines de ces données sont particulièrement importantes à vos yeux, vous pouvez toujours doubler les supports pour davantage de sécurité. Deux clés USB débranchées consomment moins qu’un serveur branché H/24.

Le cloud, ce sont des serveurs qui tournent H/24 et une énorme dépense d’énergie et de matériaux…
Notez d’ailleurs que le web comporte lui aussi sa part de vulnérabilité. Sans aller jusqu’à un éventuel crash général du réseau (hypothèse certes envisageable, mais pas tout à fait à l’ordre du jour pour l’instant), souvenez-vous de toutes ces personnes, parmi lesquelles on trouve des stars mondialement célèbres, qui se sont faites pirater leurs comptes sur le cloud. On trouve ainsi des photos et vidéos pour le moins compromettantes qui traînent ici et là… Quand ce ne sont pas des numéros de cartes bleues et autres données cruciales.
Bref, ne vouez pas une confiance aveugle au cloud et évitez si possible d’y recourir. Pensez aussi que nombre de services sont disponibles hors connexion, ce qui limite le trafic et donc la dépense d’énergie : vos chansons et films préférés méritent sans doute de figurer sur votre disque dur, si vous les consultez régulièrement… Dans ces conditions, il n’est plus si utile de vous rendre quotidiennement sur Deezer ou Netflix.
Il en va de même pour de nombreux autres services. Saviez-vous par exemple qu’il existe une version hors-ligne de wikipedia ? Cela s’appelle Kiwix. Pour seulement 5 Go, vous avez accès directement sur votre ordi à l’intégrale des textes de l’encyclopédie la plus consultée à travers le monde. Pour une vingtaine de Gigas, vous aurez même les images en basse définition ! Il suffit ensuite de faire une mise à jour une à deux fois par an pour bénéficier des dernières améliorations d’articles…
6/ Se réserver des périodes de « jeûne numérique »
Certains attendent une certaine heure dans la journée avant de se connecter à Facebook. D’autres partent régulièrement se balader en prenant soin de laisser leur smartphone à la maison. Il en est même qui vont plus loin et se réservent des journées 100 % hors réseaux, une ou plusieurs fois par semaine. Ces phases de jeûne numérique nous permettent de nous désintoxiquer et de respirer un peu.
Je vous conseille vraiment de tester ces moments de décrochage. Ça peut d’ailleurs être l’occasion de réaliser à quel point les pratiques numériques, bien que récentes, ont pris dans notre vie une place difficile à combler…
7/ Refuser le surclassement
Une autre façon de réduire votre empreinte écologie, c’est d’éviter de faire appel au top des services numériques si vous n’en avez pas réellement besoin. Dans la plupart des cas par exemple, on peut très bien n’utiliser le GPS qu’en dernier ressort – plus comme un filet de sécurité que comme une béquille permanente.
Et si on fait un minimum d’efforts, il est possible de saisir directement l’URL (ou d’utiliser un favori) d’un site que l’on connaît, plutôt que de taper son nom dans un moteur de recherche…
Mais surtout, en fonction de la vidéo que l’on regarde, ça ne vaut pas forcément la peine d’activer la HD. En effet, l’augmentation de l’offre de de la consommation de vidéos en ligne est l’une des sources principales de l’augmentation de l’impact environnemental lié à internet, et la HD ne fait qu’aggraver le problème.

pas la peine d’être à fond tout le temps 😉
De même, on peut faire de l’argent sur le web (beaucoup d’argent même) et il existe une multitude de moyens pour ça. Mais l’un de ceux qui engendre le plus de gaspillage énergétique est le minage (et le trading) des crypto-monnaies… On en parle plus en détail ici.
Bref, le web nous facilite la vie, mais ce n’est pas une raison pour l’utiliser à son plein potentiel en permanence afin d’en obtenir tout et n’importe quoi. Soyons raisonnables.
8/ Limiter vos impressions
Pas la peine d’imprimer tout ce qu’on peut lire à l’écran. C’est souvent la solution de facilité au boulot (parce qu’on ne paie ni l’encre, ni le papier) : on reçoit un mail avec une pièce jointe, on imprime le tout pour lire et annoter… Ceci explique en partie pourquoi, contrairement aux idées reçues, la consommation d’encre et de papier n’a cessé d’augmenter depuis l’invention de l’ordinateur. Encore un impact environnemental conséquent, rarement pris en compte dans les études sur le sujet.
Mais s’il est vrai que l’impression représente dans la plupart des cas un gâchis pur et simple, il est des occasions où imprimer est pertinent, voire indispensable. Dans de telles circonstances, pensez à utiliser le recto/verso. Et ne jetez pas tout de suite les documents imprimés uniquement en recto : il vous est possible d’utiliser leur verso comme brouillon. N’oubliez pas non plus d’employer le mode « basse qualité » de votre imprimante, ou d’utiliser les polices spécialement conçues pour réduire la quantité d’encre (leurs lettres comportent plein de petits trous invisibles à l’œil nu!)
Au passage, vous pouvez insérer un petit message en signature automatique de vos mails pour rappeler de n’imprimer ces derniers que si c’est réellement nécessaire. Cela vous prendra à peine une minute et ça évitera sans doute un peu de gaspi 😉
9/ Optimisez la durée de vie de vos appareils
Plutôt que d’acheter un smartphone neuf tous les 2 ans, avez-vous songé à vous en procurer un d’occasion ou reconditionné ? Et avant d’en changer, êtes-vous sûr que le vôtre n’est plus apte au service ? Parfois, un simple changement de batterie ou un petit tour chez le réparateur suffiront à lui donner une seconde vie…
De même, si votre ordinateur peine avec le nouveau Windows, c’est peut-être le moment d’envisager de passer sous Linux ! Cet OS est devenu très accessible et tout à fait efficace pour une utilisation classique (hors jeux vidéos)… et il demande moins de ressources que les systèmes commerciaux. Donc, un ordi un peu « défraîchi » tournera probablement très bien sous Linux pendant encore quelques années alors qu’il patinait complètement sous Windows ! D’autant qu’il existe des versions light de Linux qui sont encore plus tolérantes aux vieilles machines…
10/ Pensez à votre facture EDF !
Et oui, le coût environnemental et énergétique d’internet se perçoit aussi sur votre propre facture d’électricité ! Pensez donc à appliquer ces gestes simples :
- Éteignez votre TV et vos ordis plutôt que de les laisser en veille.
- Débranchez les appareils mobiles (ordi ou smartphone) quand vous ne vous en servez pas. Et même si vous êtes à votre domicile, pensez à utiliser leur batterie de temps en temps. D’ailleurs, si vous laissez un ordi portable branché en permanence, sa batterie perdra toute sa capacité de stockage au bout de quelques mois.
- Débranchez votre box quand vous n’en avez pas besoin, c’est-à-dire au moins pendant la nuit et quand vous partez de chez vous un jour ou plus.
Conclusion
Voilà, j’espère que ces conseils pour limiter votre empreinte écologique liée au web vous auront été utiles ! Le net reste bien sûr un outil formidable, apprenons à nous en servir de manière appropriée afin qu’il bénéficie à toutes et tous… Si vous avez des questions, remarques ou suggestions pertinentes pour enrichir cet article, faites-m’en part dans les commentaires 😉
Enfin, si vous avez apprécié cette lecture, je pense que celles-ci pourraient aussi vous plaire :
– Les alternatives libres aux 10 grands services du Web
– La face obscure du Bitcoin
Quelques sources pour aller plus loin :
L’article de Greenpeace qui fait le point sur l’impact environnemental du web : https://www.greenpeace.fr/il-est-temps-de-renouveler-internet/
Le guide de l’ADEME sur l’impact environnemental du web, qui recense aussi des astuces et conseils sur le sujet : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-internet-courriels-reduire-impacts.pdf
Une très bonne conférence/débat sur France Culture qui propose un état des lieux très complet et un tas de pistes intéressantes : https://www.franceculture.fr/conferences/internet-va-t-il-tuer-lenvironnement
Crédits photos de l’article : Source Pexels – Licences CC0 (domaine public)
10 commentaires
Super article très complet ! Merci beaucoup. Pensez-vous que publier des vidéos est particulièrement énergivore ? Je réfléchis à créer une chaîne Youtube et cette question me trotte dans la tête. Merci pour votre réponse 🙂
Hello ! Et merci pour votre commentaire 🙂
Les vidéos, c’est vrai que c’est sympa ; j’ai moi-même créé une chaîne Youtube et en ai publié quelques-unes… Mais en effet, la vidéo est aujourd’hui l’une des principales causes de l’impact environnemental du web, que ce soit pour l’échange des données ou pour le stockage. Ce nouveau moyen de partager du contenu a fait exploser le trafic et le besoin en data centers…
Je dirai malgré tout que la vidéo a l’avantage de pouvoir toucher un plus large public et beaucoup de personnes nouvelles (notamment celles et ceux qui n’aiment pas lire des textes un peu longs et structurés). Mais ça nécessite pas mal de temps, de boulot, d’énergie et de ressources.
Pour ma part j’ai décidé depuis quelque temps de limiter fortement les vidéos pour ces raisons-là. Ça me permet aussi de me centrer essentiellement sur l’écrit (que je préfère largement en tant que créateur)… Mais je n’exclue pas à l’avenir de me tourner vers le podcast, qui consomme moins et demande aussi moins de boulot au montage 😉
Merci pour votre réponse ! Je vais méditer là-dessus.
Vous pouvez jeter un coup d’oeil à mon blog que je viens de lancer. Je parle de voyages (dans une perspective écolo), de mes coups de cœur culturels, je partage mes écrits poétiques, bref, c’est très large. Il y a 2 articles pour l’instant mais restez connecté vous pouvez trouver des articles qui pourraient vous plaire, à vous ou à vos proches !
Je vous souhaite une excellente journée 🙂
Hé hé oui, j’y avais déjà jeté un coup d’œil, Il est très sympa d’ailleurs ! Cette fois, j’ai laissé un petit com 😉
J’en profite pour ajouter mon article Avez-vous besoin d’un ordinateur neuf ? https://www.djan-gicquel.fr/avez-vous-besoin-d-un-ordinateur-neuf qui je pense est dans le thème.
Bravo pour article très complet !
Merci à toi 🙂
Oui en effet, on n’insistera jamais assez : un PC peut durer assez longtemps (sauf si vous êtes un gros gamer ou que votre job vous impose d’être à la pointe niveau outils gourmands en ressources).
Pour prolonger la durée de vie, envisager de lâcher Windows (pour une distribution Linux, typiquement) est déjà une bonne option. Bref je suis d’accord avec toi ! 😉
(avis aux amateurs, le blog du sieur Djan est fort sympa et vous donne, entre autres choses, des conseils pour bien débuter sous linux 😉 )
C’est vraiment un article très intéressant !
Je suis étudiante en management numérique et freelance en webmarketing. Autant te dire que, le numérique, c’est toute ma vie. Ca me gêne parce que je sens bien que dans toute ma bonne conscience écolo, je pollue vraiment beaucoup avec mon ordinateur au quotidien. C’est en te lisant que j’essaye de faire la part des choses et de faire des actions à mon échelle.
Je ne sais pas si tu connais l’app Clean Fox, mais pour trier ta boîte mail, il n’y a pas mieux 🙂
Encore merci pour ton article et tes mots !
Content que l’article te soit utile 🙂
Pour clean fox, je ne connaissais pas ! Je vais tester ça et je ferai une mise à jour de l’article en fonction du résultat 🙂
très bon article. Concernant cleanfox et tout ce qui te désinscrit des newsletters, j’ai un peu peur de l’espionnage qui peut y être fait, par contre le classement écologique des mails par lilo est top.
J’ajouterai dans la liste apprendre à repérer ce qu’on peut faire sans ordinateur (prendre des notes ou noter ses rendez vous, par exemple), ne pas tomber dans le piège de la photo numérique qui rend la mémoire et les souvenirs incroyablement paresseux, et passer à un stockage sur clé USB pour s’auto limiter sur les données gardées (avec PortableApps, on peut même devenir facilement nomade).
Merci pour ton com et les pistes que tu donnes 🙂