Trois attitudes sont possibles face à une crise qui s’annonce :
a) l’ignorer (volontairement ou non) et ne rien faire,
b) se laisser envoûter/décourager par elle et là encore, ne rien faire (ou réagir de manière totalement irrationnelle, ce qui dans certains cas peut être pire),
c) approfondir notre connaissance du sujet et agir de manière adaptée.
Dans les faits, la majorité des individus choisissent l’attitude a) ou b)… Sur le site du Déconsommateur, je vous propose de tenter, ensemble, d’adopter l’attitude c).
Pour ce faire, je vais lister ce que je considère comme les six crises majeures auxquelles l’humanité sera confrontée dans les décennies à venir. En fait, quelques-unes de ces crises sont déjà en cours, mais commencent à peine à prendre de l’ampleur…
Certains éléments de cette liste feront l’objet d’une analyse détaillée dans des articles ultérieurs. Pour l’heure, il s’agit d’envisager sommairement les causes, les conséquences et les solutions possibles à chacune de ces crises.
Je ne cherche donc pas à me montrer alarmiste.
Au contraire, j’estime qu’il convient de regarder la réalité en face et de consacrer dès maintenant une partie de notre énergie à préparer l’avenir et un possible effondrement. C’est de cette manière que notre espèce a surmonté les difficultés qu’elle a rencontrées par le passé, et je pense que c’est ainsi qu’elle pourra traverser celles qui s’annoncent.
Je vous invite bien entendu à participer dans les commentaires pour compléter cette liste et/ou donner votre avis.
1. L’épuisement des ressources naturelles.
Comme l’expliquent Daniela et Denis Meadows dans Les limites à la croissance (dans un monde fini), il n’est pas logique de viser une croissance économique perpétuelle (et donc exponentielle) alors que les ressources de la planète sont limitées.
C’est pourtant ce que nous avons fait pendant plus d’un siècle.
A présent, les conséquences se font sentir : le pic du pétrole est déjà franchi et d’autres énergies et matières fossiles (charbon, gaz, aluminium, nickel, etc.) prennent le même chemin.
Cet épuisement peut causer un effondrement économique et civilisationnel. Selon les spécialistes de l’effondrement, l’épuisement des ressources est la raison la plus fréquente à la fin des civilisations du passé.
L’exemple du pétrole
Prenons simplement l’exemple du pétrole…

Source Flickr – Licence CC BY 2.0 – Auteur Loco Steve
Notre consommation de cet « or noir » dépasse l’imagination. Il entre dans tous les processus de construction, fabrication, transports, communications… Ainsi, on oublie bien souvent que les centrales produisant de l’énergie par d’autres biais font massivement appel au pétrole dans leurs phases de construction, d’entretien et de démolition…
Mais c’est aussi l’ingrédient de base de la pétrochimie (matières plastiques, entre autres), une des industries dominantes de notre économie, utilisée dans tous les domaines de la production.
Aucune matière ne se compare de près ou de loin à l’efficacité énergétique et au rapport coût/performance du pétrole. Toute notre société repose sur sa disponibilité en abondance.
Si le prix du pétrole s’envolait (ce qui devrait se produire lorsque le pétrole de schiste facilement accessible sera épuisé) sans que des changements profonds ne soient réalisés dans la structure de notre société, celle-ci s’effondrerait assurément.
Et le pétrole n’est qu’un exemple, le plus saillant peut-être. Le fait est que nous faisons massivement appel aux ressources non-renouvelables (terres rares et métaux rares, notamment) pour le maintien de notre mode de vie. Trop se reposer dessus nous expose à des dangers considérables.
Pour nous en prévenir, il faut apprendre dès maintenant, individuellement et collectivement, à se passer des matières et énergies fossiles : auto-construire avec les matériaux recyclés ou disponibles facilement dans la nature, produire soi-même sa nourriture, se concentrer sur les circuits courts, utiliser le vélo plutôt que les moyens de transports consommant du carburant fossile, faire appel aux énergies renouvelables localisées, limiter notre consommation de biens, de services et d’énergie, etc.
2. La surpopulation.
Nous sommes actuellement sept milliards et demi d’êtres humains sur Terre. Comme nous venons de le voir, notre planète dispose de ressources limitées qui, à terme, ne suffiront plus à satisfaire les besoins élémentaires de chacun.
Mais même si nous parvenons à gérer au mieux les ressources dont nous disposons, la croissance démographique de l’espèce humaine dans son ensemble aura des conséquences catastrophiques, car les ressources totales nécessaires ne cesseront d’augmenter malgré tout, jusqu’à dépasser ce que nous pouvons produire sans puiser dans les réserves limitées de la planète.
En fait, elles le dépassent déjà largement.

Source Flickr – Licence CC BY 2.0 – Auteur James Cridland
En admettant que la population humaine se stabilise autour de 9 milliards d’individus comme l’estiment les experts les plus optimistes, il est probable qu’une telle charge soit beaucoup trop importante pour l’écosystème terrestre…
Nous pourrions donc assister à des réajustements brutaux (famines, guerres, maladies liées à la pollution) qui ramèneront la population à un niveau plus soutenable.
Ce qu’il convient de faire :
Tout d’abord, limiter le nombre d’enfants à deux par couple – soit un par personne – afin que la population cesse d’augmenter. On pourrait même envisager de limiter dans un premier temps ce chiffre à un enfant par couple, afin de revenir sous un seuil de population soutenable.
Il s’agit donc d’appliquer cette limite à soi-même, puis de la promouvoir autour de soi.
Mais ce changement ne sera possible que si les richesses sont mieux réparties. On constate en effet que les enfants sont la seule richesse des plus démunis. De plus, ces derniers ont moins facilement accès à la contraception. Si le facteur culturel peut jouer un rôle, on constate surtout que les foyers plus aisés font moins d’enfants…
Tout n’est pas si simple cependant : on assiste en parallèle, dans les pays riches comme la France où a natalité est plus basse, à un vieillissement de la population. Celui-ci a des conséquences économiques et sociales complexes, puisque la population active diminue en proportion des retraités. Il faut donc non seulement veiller à limiter les naissances, mais aussi à mieux intégrer les seniors dans notre société, nos familles et notre quotidien…
3. L’accès à la nourriture et à l’eau.
La pollution, les rejets causés par les mines à ciel ouvert, l’exploitation intensive des terres arables et l’utilisation d’engrais chimiques détériore les sols pour longtemps et souille l’eau souterraine et de surface.
La quantité de terres arables ne cesse de diminuer.
Cette situation est endémique… Ainsi, l’accès à la nourriture et à l’eau pose de plus en plus problème à travers le monde. La tendance ne fait qu’augmenter et les premières guerres de l’eau ont déjà eu lieu au cours de ces dernières années.
Pour suspendre cette dégradation et réhabiliter les réserves, il faut mettre fin aux systèmes de production de masse ainsi qu’à l’ensemble du complexe agro-alimentaire actuel.
Les solutions principales résident dans la permaculture, la sobriété matérielle et l’autonomie énergétique – comme l’explique par exemple Pierre Rabhi dans son Manifeste pour la terre et l’humanisme.
Les autres réponses (libérales et scientifiques) peuvent dans le meilleur des cas ralentir le processus mais ne sont pas en mesure de l’enrayer, car elles font toujours appel à une surexploitation des sols et des ressources, de manière directe ou indirecte.
4. La prochaine crise économique.
Annoncé presque quotidiennement depuis le krach boursier de 2008, le prochain effondrement économique risque d’être d’une violence plus grande encore.
En effet, nous n’avons pas tiré les leçons de ces événements : le système économique et financier « néolibéral » n’a jamais été aussi dominant, inégalitaire et… fragile.
D’une part et comme nous l’avons vu plus haut, notre économie est vulnérable car elle repose presque exclusivement sur des ressources non renouvelables.
Le dérèglement de la pyramide des âges dans les pays riches est un facteur de risque supplémentaire. Une économie ultra-capitaliste et globalisée fonctionne mieux avec une population jeune et dynamique, puisqu’elle demande énormément de production et de croissance. Elle supporte aussi très mal les « charges », comme le maintien d’un niveau de vie correct pour une population vieillissante.
Notre modèle économique actuel, qui favorise les inégalités, n’est pas conçu pour permettre à notre société d’affronter ce contexte de récession programmée.
La couche financière démultiplie les risques
D’autre part, le système financier mondial évolue depuis plus de 40 ans vers davantage de volatilité et de vulnérabilité :
- Les outils financiers comportent des risques plus élevés (en échange de perspectives de gains plus rapides)
- Les acteurs sont de plus en plus interconnectés et interdépendants (si bien qu’un secteur entier peut s’effondrer en très peu de temps, entraînant dans sa chute tous les autres)
- La majorité des échanges boursiers sont réalisés par des algorithmes dont aucun humain ne peut plus prévoir le comportement (on assiste ainsi à des mini-krachs inexpliqués ou à la disparition pure et simple de grosses masses d’argent…)
- Le contrôle des milieux boursier et financier ne cesse de diminuer (malgré la crise de 2008-2009 et les belles déclarations qui ont suivi, la tendance politique dominante est clairement à la déréglementation des marchés et au laissez-faire).
- Le cloisonnement entre les banques d’affaires et les banques de dépôt n’a pas eu lieu. Il aurait permis d’établir une frontière entre les économies réelle et financière. Si la bourse subit un choc de très grande ampleur, l’argent des individus et des sociétés sera évacué avec celui des actionnaires.
Et si, lors de la dernière crise, les États ont largement contribué au renflouement des banques, ils ont aujourd’hui atteint un tel niveau d’endettement qu’ils ne seront probablement pas en mesure de réitérer. Raison de plus pour les établissements bancaires d’aller se servir directement sur les comptes de leurs clients (comme le prévoient déjà de récentes évolutions légales).
Ce prochain krach pourrait plonger dans la misère des millions de familles… Et la question n’est pas de savoir s’il va se produire, mais quand précisément.
Pour en limiter les effets, je vous invite là encore à vous reposer beaucoup moins sur le système économique actuel. Développez votre autonomie et apprenez comment vivre confortablement sans trop vous reposer sur l’argent.
5. Le dérèglement climatique.
La planète connaît actuellement un réchauffement global d’une rapidité sans précédent. Les conséquences envisagées sont nombreuses – beaucoup sont d’ores et déjà une réalité :
- Fonte des glaces aux pôles,
- Fin d’un grand nombre d’écosystèmes,
- Catastrophes climatiques (ouragans, tsunamis, canicules, grands incendies…) en augmentation,
- Développement sans précédent des zones sèches et arides,
- Hausse importante du niveau de la mer et déplacements de populations (dizaines, voire centaines de millions de personnes vivant sur des zones côtières),
- Etc.
En réalité, il est assez difficile de prévoir les conséquences exactes du réchauffement climatique actuel. Mais une chose est à peu près certaine : nous assisterons à des dérèglements importants et souvent dévastateurs.
N’en déplaise à certains, il est très probable que ce déséquilibre ait pour origine principale l’activité humaine (industrielle) de ces dernières décennies – concrétisée notamment par l’émission massive de gaz à effet de serre.
Diminuer ces émissions est l’enjeu de nombreuses réunions politiques entre états. Mais aucune jusqu’à présent n’a réellement permis d’inverser la tendance.
Or, si la solution ne vient pas d’« au-dessus », elle pourrait bien venir d’« en dessous ».
En effet, il n’appartient qu’à nous d’appliquer, au niveau individuel, les mesures qui sont recommandées à l’échelle d’une nation. Réduire nos émissions de gaz à effet de serre requiert un changement de mode de vie (plus sobre, plus responsable, plus autonome).
Chacun peut montrer l’exemple. Et un exemple inspirant peut faire tâche d’huile. Les phénomènes de masse partent toujours d’une poignée d’individus à l’avant-garde…
6. La menace nucléaire.
Qu’il s’agisse du nucléaire civil ou militaire, nous connaissons les dégâts immenses que peut provoquer cette technologie.
Si le risque représenté par le nucléaire était particulièrement élevé pendant la guerre froide, il ne faut pas croire qu’il ait disparu aujourd’hui – bien au contraire.
Les incidents au cœur des centrales se poursuivent et engendrent une pollution impossible à contrôler. Après Tchernobyl et Fukushima, il n’est pas impossible que le prochain incident majeur ait lieu en France, un des pays les plus engagés dans la production d’énergie nucléaire et dont le parc est vieillissant.
L’autre usage du nucléaire
Mais il n’est pas dit non plus que le prochain incident soit… un accident.
En terme de menace réelle (nombre de morts causées de manière directe), le terrorisme est en réalité un phénomène marginal. Son impact porte beaucoup plus sur la psyché des populations visées (qui se sentent, à proprement parler, terrorisées) que sur la sécurité physique des citoyens – je vous invite, si vous ne l’avez déjà fait, à comparer le nombre de décès dus au terrorisme avec ceux causés par les cancers, les maladies de cardio-vasculaires, les accidents domestiques ou même des conflits armés traditionnels…
Cependant, il n’en irait pas de même si les terroristes prenaient pour cible une centrale nucléaire. Comme on l’a vu dans le passé, aucun système de protection n’est exempt de failles…
D’autre part, l’hypothèse d’un conflit militaire débouchant sur l’usage de l’arme atomique est loin d’être enterrée.
Il n’y a jamais eu autant d’états en possession de la Bombe. Beaucoup d’entre eux mènent une politique extérieure agressive. Des grandes puissances, telles que l’Europe, la Russie, les États-Unis et la Chine (toutes possédant un arsenal nucléaire), s’affrontent régulièrement sur la scène diplomatique. Il est tout à fait possible que ces tensions dégénèrent en conflit ouvert…
La prolifération nucléaire rend cette arme de plus en plus accessible. Si rien n’est fait, ce ne seront plus des états, mais des factions terroristes qui entreront en possession d’un arsenal (qui, même réduit ou semi-artisanal, pourra faire d’immenses dégâts)… La situation, déjà difficilement contrôlable, aura alors toutes les chances de basculer vers l’irrémédiable.
Quelle réponse apporter ? Les peuples doivent avant tout reprendre le pouvoir sur leurs pays.
Car jamais une population civile indépendante ne déciderait d’employer l’arme nucléaire ; un petit groupe d’hommes au pouvoir, eux, en seraient tout à fait capables. Ainsi, il est vital que nous instaurions une véritable démocratie (beaucoup plus participative et beaucoup moins représentative ; un penseur comme Étienne Chouard propose des modèles et des solutions crédibles dans ce domaine).
Je pense que dans un système politique de ce type, les nations mettraient fin assez rapidement au nucléaire civil et militaire… En tout cas, cela aurait beaucoup plus de chances de se produire dans les conditions actuelles.
Bilan sur les crises majeures et les risques d’effondrement
Ce que notre époque a de particulier, c’est qu’elle nous met en face de crises multiples et concomitantes, d’une échelle sans précédent… C’est en cela que notre civilisation encoure un risque important pour sa survie.
Je pense que la plupart de ces crises vont se produire dans les décennies à venir, mais qu’il est encore possible de s’y préparer et d’en limiter une partie des effets.

Se rompre ou s’adapter… – Source Wikipedia Commons – Licence CC BY-SA 2.0 – Auteur Mike Green
Si nous ne faisons rien, il est non seulement probable qu’elles surviennent et se développent jusqu’à causer d’immenses dégâts, mais aussi qu’elles se conjuguent et se renforcent mutuellement – réduisant de beaucoup notre capacité d’y survivre.
Les connaître permettra au moins de s’y préparer, de préserver ce qui peut l’être et de traverser un peu plus sereinement les tempêtes à venir. Adapter notre mode de vie pour le rendre plus résilient et moins dépendant du modèle lié à l’effondrement est une des clés pour s’en sortir.
Et ce site a pour but vous transmettre ces clés.
Une précision pour finir… Il existe bien sûr d’autres facteurs de risque ou d’incertitude à très grande échelle. On évoque par exemple les dangers potentiels de l’intelligence artificielle, le choc des civilisations (débouchant sur des guerres entre groupes d’états et/ou des guerres civiles), les pandémies, etc.
Mais à mon avis, ces menaces sont plus floues, un peu moins probables ou plus limitées en comparaison de celles que j’ai détaillées dans cet article. Évidemment, certaines d’entre elles pourraient survenir, parfois comme conséquences des crises détaillées dans cet article…
Pour aller plus loin dans ces réflexions, je vous propose les chroniques de deux ouvrages :
- Comment tout peut s’effondrer ? de Pablo Servigne et Raphaël Stevens
- Les limites à la croissance, le rapport du MIT diligenté par le Club de Rome
Et vous, qu’en pensez-vous ? Cette appréciation des dangers à venir vous semble-t-elle réaliste ? Et les solutions envisagées vous paraissent-elles viables ? Comme d’habitude, si vous souhaitez proposer des sources ou des arguments pour compléter cet article, n’hésitez pas à les partager en commentaire.
14 commentaires
Un article très intéressant et qui ouvrira, je l’espère, les yeux des âmes perdues. Pour ma part, j’ai déjà commencer à me séparer petit à petit de ma banque mais le problème est que l’on est obligé d’avoir un compte bancaire aujourd’hui en France. Donc la solution est de ne laisser que ce que l’on ne peut pas enlever comme les virements de salaire.
Pour le reste, difficile d’être acteur de changement à une échelle assez importante pour qu’il y ait un impact. Mais il faut essayer et surtout se rapprocher de personnes qui veulent changer de mode de vie. On ne peut que changer individuellement et apprendre à nos enfants et nos connaissances ce qu’ils n’apprennent pas à l’école: c’est à dire TOUT.
D’ailleurs, tu n’as pas parlé du système scolaire français et de l’apprentissage. Cela joue un rôle énorme sur la façon de vivre future. Le capital, la croissance, le travail obligatoire, l’individualisme et la non-connaissance du passé (en tout cas, pas ce qui est nécessaire)
Je ne vais pas écrire un article entier en commentaire ^^
Je m’arrête donc ici.
Encore bravo et merci pour ce partage. Il n’y a pas assez de blog de ce type à mon goût…en tout cas pas autant intéressant.
A+
Tout d’abord, merci beaucoup pour ton com chaleureux et encourageant ! 🙂
Tu as bien raison sur le système éducatif. J’en parlerai je pense dans une mise à jour de cet article et/ou dans un article à part, car c’est un sujet qui mérite une place conséquente. Par exemple, comme tu le soulèves si justement, la façon dont l’histoire est enseignée à l’école pose d’énormes problèmes. Tel quel, c’est une perte de temps… Et ce n’est qu’un cas parmi beaucoup d’autres.
Je suis d’accord aussi sur le côté « formatage » qui pose un gros souci !
Alors que faire ? S’occuper soi-même de l’instruction de ses enfants ? C’est rendu difficile par les pouvoirs en place. Mais pas impossible… A méditer.
Merci pour ton petit topo qui ne dit que des vérités que beaucoup préfèrent ignorer. Plus simple de faire la politique de l’autruche. Après moi le déluge… Ou ceux qui tirent profit de la situation actuelle (dont beaucoup de décideurs). Comme toi, je ne baisse pas les bras, je fais ma part de colibri, et je sens que petit à petit les choses évoluent dans le bon sens autour de moi. Je ne sais pas si je serai encore vivante quand le monde sera remis sur les rails, mais il faut garder l’espoir. Et continuer inlassablement à faire notre part de colibri…
Bonjour Dominique et merci pour ton retour. Oui c’est un sujet difficile, mais je crois qu’il faut l’aborder… Cela permet d’ouvrir les yeux de certaines personnes (même si, comme tu le dis, beaucoup de gens refusent d’en parler et préfèrent la « politique de l’autruche »), mais aussi d’échanger entre nous et trouver ensemble des clés pour surmonter les défis qui s’annoncent.
Bonjour David,
Je partage totalement ton analyse. J’ajouterai modestement suite à mon éveil spirituel que d’autres civilisations bien plus anciennes (Atlantide, Lemuria, Mû) elles aussi ont connu le même destin. Il ne faut pas négliger dans ce processus l’action des forces de l’ombre qui agissent depuis des milliers d’années de manière beaucoup plus insidieuse sur le contrôle de l’humanité.
Ce sujet est camouflé volontairement par le pouvoir en place qui participe activement à ce contrôle.
Je te rejoins complétement sur le dénis et le refus de regarder la vérité en face car elle fait peur et oblige à changer radicalement la vision de ce que nous sommes.
Personnellement j’ai fait le choix de quitter la ville et donc d’habiter en campagne avec une de mes sœur en constituant si je puis dire notre petite arche de Noé. Nous lançons ce processus maintenant en prenant en compte tous les paramètres que tu as évoqué en recherchant effectivement la plus grande autonomie possible.
Merci de ton partage et au plaisir
Bonjour Gaël et merci pour ce retour 🙂
Je suis pour ma part assez sceptique vis-à-vis des thèses occultes (« civilisations anciennes », « forces de l’ombre ») et donc, en quelque sorte plus « terre à terre » ou « cartésien » que toi, j’ai l’impression.
Mais on se rejoint sur d’autres points : la définition des crises à venir et le fait d’avoir choisi de quitter la ville pour habiter à la campagne, en autonomie 🙂
A bientôt !
Bonjour David,
Peu importe le chemin car l’essentiel est d’arriver à destination !
Je découvre ton site et les nombreux sujets partagés avec beaucoup de plaisir. Cela me sera d’une grande utilité pour cette nouvelle étape et la mise en place d’un art de vivre beaucoup plus en adéquation avec mes idées.
Je souhaite aussi le partager avec d’autres personnes qui sont en quête d’authenticité avec un retour à l’essentiel.
Merci encore et félicitations pour ce site
Au plaisir
On est conscients! malgré cela la réalité nous rattrapera. L’humanité est comme la grenouille dans la casserole elle ne bougera pas, il restera qu’un petit nombre qui reconstruira on l’espère intelligemment. Revenir sur une grosse partie du confort est impossible pour beaucoup d’entre nous ( je suis plombier/chauffagiste » une panne d’eau chaude c’est la fin du monde! ») l’école crée des robots.Les chantiers de notre changement sont nombreux je tente a mon échelle de limité la consommation mais effectivement, la région parisienne, l’activité professionnel ne permetent pas toujour d’aller dans le bon sens (AUTONOMIE).
Peut de gens on compris ce qui nous attend quand j’aborde le sujet souvent j’entends le « oui mais bon moi je serais mort d’ici là »… en tout cas je constate ici que certains se bougent et cela me rassure.
a plus
JM
Bonjour Jérôme,
Oui, je suis d’accord avec vous sur cette analyse.
Les mentalités pourraient changer… mais sans choc violent, ça prendra du temps… et du temps on n’en a pas forcément tant que ça ! Ne serait-ce que du point de vue de l’écologie et des dégâts irréparables en cours depuis plusieurs décennies…
Bonjour David,
Je partage également le point de vue de votre analyse sur la situation réaliste dans laquelle nous nous trouvons.
Je conseille de la même manière la lecture des ouvrages indiqués (Comment tout peut s’effondrer et Les limites à la croissance) qui sont je pense des références pour prendre conscience de l’état du monde actuel.
Je regrette simplement de mon côté de n’avoir pas pris conscience plus tôt (seulement en début d’année 2018) de l’ampleur de ce qui nous attend…
J’ai 31 ans à ce jour et je me prépare à vivre une vie bien plus perturbée (doux euphémisme!) à l’avenir que par le passée.
Les solutions indiquées pour faire face à ce qui vient sont cohérentes à mon sens ; plus d’autonomie, de résilience, de décroissance, de simplicité quoi.
Cela ne suffira certainement pas à empêcher les crises de se produire car ce système mondialisé a trop d’inertie et personne n’ose faire le premier pas. Sans des chocs violents il n’y aura pas de réaction suffisante.
Au niveau individuel et local cela pourra peut être nous permettre de vivre de manière moins violente ces crises et de construire le monde de demain 🙂
Je vous encourage de tout coeur à continuer faire vivre un site comme celui-ci.
Si cela peut permettre à d’autres personnes d’en prendre conscience ce sera déjà ça de gagné.
Bon courage !
Bonjour Nicolas,
Un grand merci à vous pour ce feedback. En effet, je pense que des bouleversements de grande ampleur sont en cours (au moins au niveau écologique… Mais les impacts ne manqueront pas de se faire sentir dans nos sociétés, de toute manière.)
Bien sûr, il convient de garder en tête l’aspect spéculatif des recherches en collapsologie. Les systèmes étudiés sont extraordinairement complexes (nations intriquées entre elles, échanges commerciaux globalisés, haute technologie, biodiversité et climat à l’échelle planétaire, etc.) Mais quand on s’intéresse de près et de manière non dogmatique à ces sujets, on ne peut que constater certains problèmes – doux euphémisme.
Difficile cependant d’en tirer des conclusions claires : que faire à notre échelle ? comment se préparer ? et se préparer à quoi exactement ? Les formes que prendront les problèmes de demain nous restent largement inconnues, bien qu’il nous soit possible d’en isoler quelques causes.
Après la prise de conscience, l’éthique personnelle tient une place importante dans le cheminement : s’attacher à vivre en accord avec ce que l’on a compris. Éviter de contribuer soi-même aux dégâts, apprendre à s’affranchir de la société de consommation (ce qui amène aussi, comme vous le rappelez, une plus grande résilience)…
La simplicité volontaire est donc une première réponse.
Mais plus le temps passe, plus je pense qu’il faut la compléter d’un engagement politique (de la politique concrète, pas de la politique de parti). L’éthique individuelle est une première étape, mais il serait dommage de s’y limiter. S’investir dans des causes qui nous semblent justes, contribuer à la défense de l’environnement par exemple, me semble nécessaire.
Ou au moins communiquer autour de soi et partager ses analyses, son style de vie…
Seuls, nous ne pouvons rien. Ensemble, nous sommes en mesure de préparer un avenir meilleur en accompagnant l’effondrement qui vient (peut-être… probablement) et en semant les germes de lendemains meilleurs.
Bon courage également 🙂
Bonsoir David. Je ne sais plus comment j’ai découvert ton blog mais je l’avais noté dans mon téléphone depuis plusieurs semaines et ce soir en repensant au sujet je men suis rappelée et je dévore tes articles. J’ai 22ans et Je viens de terminer mes études en sciences de l’environnement, mais je me suis rendue compte qu’il y a encore tellement à faire et je vois toutes mes habitudes perdre leur fondement devant ce que tu exposés plus mon choix d’être réellement eco responsable et non juste travailler dans une « structure environnementaliste ». En tout cas merci pour le temps que tu prends pour nous partager ces choses.
Bonsoir Colombe et merci pour ton commentaire qui fait très plaisir 🙂
Content, surtout, d’avoir contribué à faire avancer tes réflexions !
Bonne chance et bon courage dans ton cheminement 🙂
Je voudrais faire remarquer que le problème n’est peut être pas la surpopulation mais la surconsommation, qui a un plus gros impact sur l’environnement entre les 741 millions d’Européens et les 1,2 milliards d’Africains?la question est à étudier….
De plus la solution du « 2 enfants max par couples » n’est pas forcément la solution, 2 enfants par couple ferait stagner la population, or si nous sommes déja TROP nombreux il faudrait la réduire et dans ce cas là qui aurait le droit de faire des enfants et qui n’en n’aurait pas le droit? Même en partant de la limite de 2 enfants cela serait une entrave à la liberté, est ce que cela est nécessaire ?
La meilleure solution ne serait donc pas de limiter directement mais de pousser les personnes à réfléchir d’elles même afin qu’elles réalisent l’impact qu’elles peuvent avoir et changent d’elles même leur comportement.
PS: Je tiens aussi à faire remarquer que certains pays ont un faible taux de croissance en terme d’habitants, je pense au Japon qui chute de 0,2% (1,4 enfants par femmes)